Le quartier de Delmas 31, déjà marqué par une insécurité croissante, a été le théâtre d’un acte criminel tragique ce mardi 11 mars 2025. Le Dr Laurent Beaugé, ancien secrétaire d’État à la Population et au développement humain, a été froidement assassiné alors qu’il se trouvait à bord de son véhicule, non loin de son domicile situé à rue Marien. Pris pour cible par des individus armés non identifiés, il n’a pas survécu à cette attaque meurtrière.
Cet assassinat survient dans un climat particulièrement tendu, où la violence ne cesse de s’intensifier à Port-au-Prince et ses zones avoisinantes. En effet, dans la même journée, deux autres corps sans vie ont été découverts dans ce secteur : celui d’une femme et d’un jeune garçon. Ces macabres découvertes ont renforcé le sentiment de peur et d’insécurité parmi les résidents, déjà éprouvés par la multiplication des actes criminels dans la zone métropolitaine.
Un quartier en proie à une insécurité alarmante
Delmas 31 n’en est pas à son premier épisode de violence. La semaine précédente, une tentative de kidnapping a pu être déjouée de justesse grâce à l’intervention d’une patrouille policière, évitant ainsi un drame supplémentaire. Cependant, ces événements successifs témoignent de la montée inquiétante de la criminalité dans cette zone et de la difficulté pour les forces de l’ordre de rétablir un climat de sécurité.
L’assassinat du Dr Beaugé, personnalité publique ayant occupé des fonctions gouvernementales en décembre 2021, met en lumière une réalité préoccupante : personne n’est à l’abri des violences qui gangrènent la société. Ce constat alarmant pousse de nombreux citoyens à s’interroger sur l’ampleur du phénomène et sur les mesures à adopter pour enrayer cette spirale meurtrière.
L’urgence d’une réponse des autorités
Face à cette recrudescence des actes criminels, il devient impératif pour les autorités d’agir avec fermeté. L’assassinat du Dr Beaugé et les autres crimes commis dans la même journée sont un signal d’alarme qui appelle à une réponse immédiate et efficace de la part des forces de sécurité et des instances gouvernementales.
Le renforcement des dispositifs de surveillance, l’intensification des opérations de lutte contre les gangs et l’amélioration des moyens alloués aux forces de l’ordre sont des mesures essentielles pour contenir cette vague de violence. Par ailleurs, une réflexion plus large sur les causes profondes de l’insécurité, notamment la crise socio-économique et l’impunité, le trafic d’armes et de munitions s’impose pour apporter des solutions durables.
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