Le parti EDE a demandé à son ministre, Marc Antoine Berthier, de ne plus assister aux réunions du Conseil des ministres aux côtés de trois conseillers – Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin – impliqués dans le scandale de la Banque nationale de crédit (BNC). Suite à l’ouverture d’une enquête par le juge d’instruction Benjamin Felismé, EDE souhaite que des dispositions soient prises pour garantir l’intégrité du processus de transition.
Le parti EDE de Claude Joseph a ordonné à son ministre au sein du gouvernement de ne plus assister aux réunions du conseil des ministres en raison de l’implication présumée de 3 conseillers présidentiels dans le scandale de corruption de la BNC.
Alors que les conseillers font désormais l’objet d’un examen judiciaire approfondi le parti estime qu’il nécessaire que les présumés corrupteurs remettent leur démission afin de faciliter l’aboutissement de l’enquête sans aucun influence politique.
Le ministre de la Défense Marc Antoine Berthier a été proposé par le parti EDE dans le cadre de la composition du gouvernement de transition. Smith Augustin impliqué dans le scandale est aussi le représentant de EDE au CPT mais lâché par le parti depuis l’éclatement de l’affaire.
«Nul ne peut faire partie du CPT, s’il fait actuellement l’objet d’une accusation ou d’une poursuite pénale, ou s’il a été
condamné dans une juridiction », a jugé le parti qui estime que le début formel de l’enquête judiciaire a changé le statut des conseillers présidentiels qui doivent désormais se mettre à la disposition de la justice.
Le parti EDE a donc plaidé en faveur de la mise à l’écart de ces conseillers, désormais sous enquête afin de garantir l’intégrité et la réussite du processus transitionnel. La demande de boycott a été formulée dans une lettre adressée par EDE à son ministre représenté au gouvernement Marc Antoine Berthier.