
Condamné définitivement pour corruption et trafic d’influence, Nicolas Sarkozy bénéficie désormais d’une libération conditionnelle après avoir purgé trois mois de peine sous bracelet électronique, rapporte le magazine français Marianne. Son âge, 70 ans, lui a permis d’obtenir cet aménagement, évitant ainsi une année complète sous surveillance électronique. En revanche, son avocat Thierry Herzog porte toujours son bracelet, tandis que Gilbert Azibert, ancien magistrat impliqué dans l’affaire, a invoqué des problèmes cardiaques pour justifier son traitement différent.
Selon le magazine Marianne, qui évoque un traitement de faveur, Nicolas Sarkozy, habitué des matchs du PSG, pourra se rendre à la finale de la Ligue des champions, contrairement à l’un des autres condamnés. Cependant, selon le journal, il devra obtenir le feu vert de son juge d’application des peines pour se rendre à Munich.
Les trois hommes avaient été condamnés le 18 décembre dernier dans l’affaire des écoutes Bismuth, qui impliquait l’usage de lignes téléphoniques secrètes pour des échanges confidentiels. Ils avaient tous écopé de trois ans de prison, dont un an ferme à exécuter sous bracelet électronique. Malgré ces peines identiques, leur suivi judiciaire a varié en fonction de leur statut et de leur état de santé. Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog ont commencé leur surveillance électronique début 2025, le premier ayant été équipé de son bracelet le 7 février, en pleine pause du procès libyen qui l’occupait entre janvier et avril.
Dans un communiqué publié à cette date, Nicolas Sarkozy affirmait avoir renoncé à certains aménagements pour éviter de donner l’impression qu’il sollicitait un privilège judiciaire. Finalement, après la fin de son procès libyen, il a déposé une requête pour libération conditionnelle le 15 avril, une semaine après l’issue du procès. Cette demande a été rapidement acceptée, lui permettant de quitter le régime de bracelet électronique et de poursuivre sa peine en liberté sous conditions.
La Rédaction