Des réunions sans suite : Haïti face à l’inaction internationale

Une fois de plus, une rencontre diplomatique a eu lieu autour de la crise haïtienne. Le Conseiller-Président Laurent SAINT-CYR s’est entretenu avec Albert Ramdin, Secrétaire général de l’OEA, dans le cadre de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3). Comme à chaque occasion similaire, les discussions ont porté sur la situation alarmante du pays et la nécessité d’un soutien actif pour garantir une transition politique stable.

Des mots bien choisis, des engagements réaffirmés, mais aucune mesure concrète n’en découle. Depuis des années, les acteurs internationaux multiplient ces rencontres, affichant une volonté apparente d’aider Haïti à retrouver une gouvernance fonctionnelle et sécurisée.

Ces échanges restent figés dans une diplomatie sans action. Pendant que les responsables politiques s’entretiennent et saluent les efforts de leurs interlocuteurs, la population haïtienne continue de vivre sous la menace constante de la violence et du chaos économique.

L’ordre constitutionnel, tant évoqué dans ces discussions, demeure un horizon lointain sans véritable stratégie de mise en œuvre.

L’Organisation des États américains, comme d’autres institutions internationales, ne manque pas de souligner son engagement envers Haïti. Mais quels résultats concrets peut-on observer après tant d’années d’appels au soutien.

La communauté internationale semble enfermée dans une routine de discussions et de déclarations qui ne répondent en rien aux urgences du terrain. Les promesses répétées n’ont apporté ni sécurité, ni stabilité politique, ni solutions tangibles à la détresse des citoyens haïtiens.

La Rédaction