
Un avis de recherche officiel a été lancé contre Guerrier Henri, une figure bien connue du paysage médiatique haïtien, soupçonné de lourdes accusations. La Police Nationale d’Haïti, via la DCPJ, l’accuse d’être affilié au réseau criminel « Viv Ansanm », une coalition classée terroriste par les États-Unis, et de s’être enrichi illégalement tout en blanchissant de l’argent.
Cet avis de recherche fait suite à une convocation émise par la DCPJ, restée sans réponse de la part de Henri. Malgré les tentatives répétées pour obtenir sa collaboration, il n’avait jamais daigné se présenter devant les enquêteurs, alimentant ainsi les suspicions autour de son comportement et de ses fréquentations.
L’affaire prend une autre tournure après des altercations médiatiques avec le journaliste Roudy Sanon, qui l’avait publiquement accusé de liens avec le gang Viv Ansanm. Henri s’était défendu, mais ses propos avaient manqué de clarté.
Des accusations qui avaient relancé les débats sur sa proximité avec certains chefs de gangs, à qui il offrait régulièrement une tribune dans ses émissions.
Cette habitude de donner la parole à des criminels notoires avait suscité la colère de nombreux citoyens et de défenseurs des droits humains. Aujourd’hui, les accusations portées contre lui jettent une lumière crue sur les complicités possibles entre certains médias et des groupes armés.
La Rédaction