Le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump, est élu président des États-Unis après avoir passé la fatidique barre des 270 grands électeurs. Le milliardaire a revendiqué sa victoire face à ses supporters en Floride avant même la fin du décompte. Les réactions fusent de toutes parts après ce retour triomphal de Donald Trump à la Maison Blanche.
Le président du Conseil présidentiel de transition salue l’élection du 47e président américain.
“Félicitations au président élu Donald Trump ! Puisse cette élection renforcer les liens entre Haïti et les États-Unis et ouvrir la voie à une coopération économique ambitieuse. Nous attendons avec intérêt de collaborer pour promouvoir la paix et la sécurité en Haïti”, a écrit le président du CPT sur X.
L’ancien président George W. Bush a fait sa première déclaration sur la campagne présidentielle de 2024 ce mercredi, félicitant Donald Trump pour sa victoire. « Je félicite le président Trump pour son élection en tant que 47e président des Etats-Unis d’Amérique, ainsi que le vice-président élu JD Vance et leurs familles », a-t-il déclaré. Il a salué le taux de participation aux élections, un signe, selon lui « de la santé de notre république et de la force de nos institutions démocratiques ».
Jeff Bezos, le patron d’Amazon, a adressé ses félicitations à Donald Trump, « 45e et désormais 47e président » des Etats-Unis, saluant par la même occasion « son extraordinaire retour politique et sa victoire décisive ». « Aucune nation n’a de plus grandes opportunités. Souhaitons à Donald Trump tout le succès possible pour diriger et unir l’Amérique que nous aimons tous », a-t-il ajouté sur X.
La Chine félicite Donald Trump pour sa victoire à la présidentielle américaine, par la voix du ministère des Affaires étrangères. « Nous respectons le choix du peuple américain et adressons nos félicitations à M. Trump pour son élection à la présidence » américaine, ont écrit les Affaires étrangères chinoises dans un communiqué.
Quatre ans après avoir quitté la Maison Blanche, Donald Trump a fait son retour à la tête des États-Unis. Le candidat républicain a remporté l’élection présidentielle américaine avec 277 grands électeurs, contre 224 pour la vice-présidente sortante, Kamala Harris, selon les prévisions de l’Associated Press.
Le 47e président des États-Unis a revendiqué, ce mercredi 6 novembre, “une victoire politique jamais vue” au sein du pays. Lors d’une prise de parole à l’issue du scrutin à West Palm Beach, en Floride, Donald Trump a déclaré : “Nous avons écrit l’Histoire”. “Nous allons régler tous les problèmes de notre pays (…) Ça va être l’âge d’or des États-Unis”, assure-t-il.
Emmanuel Macron s’est dit prêt à travailler avec Donald Trump “pour plus de paix et de prospérité”, dans un message posté sur X. Les deux homologues avaient déjà collaboré lors du précédent mandat du chef de l’État français.
Félicitations Président Donald Trump. Prêt à travailler ensemble comme nous avons su le faire durant quatre années. Avec vos convictions et avec les miennes. Avec respect et ambition. Pour plus de paix et de prospérité.
Derrière ces félicitations, les dirigeants européens s’inquiètent de l’impact qu’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche pourrait avoir sur l’évolution des relations entre Bruxelles et Washington, déjà tendues lors du premier mandat de l’homme d’affaires, entre 2016 et 2020. Invitée de RTL ce mercredi 6 novembre, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a indiqué : “Notre bouclier, c’est l’Europe”.
Les critiques virulentes de Donald Trump à l’égard de l’Otan, sa vision ambivalente de la guerre en Ukraine et sa position sur le changement climatique n’incident guère à l’optimisme.
Après ses félicitations, Emmanuel Macron a rapidement précisé, toujours sur X, qu’il avait échangé avec Olaf Scholz, promettant de coopérer avec les États-Unis “en défendant nos intérêts et nos valeurs”.
Kamala Harris n’a de son côté pas pris la parole devant ses partisans, rassemblés à l’université Howard, qui accueille traditionnellement des étudiants afro-américains, à Washington. Le codirecteur de la campagne Harris Cedric Richmond a cependant précisé : “Nous avons encore des votes à compter”.
Donald Trump, 78 ans, seul président américain à avoir été visé par deux procédures de destitution (“impeachment”) et premier ancien président condamné au pénal, est devenu le premier politicien depuis plus d’un siècle à remporter deux mandats non-successifs.
Donald Trump a convaincu davantage d’électeurs hispaniques. Les républicains ont repris le contrôle de la chambre haute, le Congrès, où les démocrates disposaient d’une majorité étroite (51-49), grâce notamment à des victoires en Virginie-Occidentale et dans l’Ohio. La composition de la chambre basse demeurait indécise, alors que les démocrates avaient virtuellement besoin de cinq sièges supplémentaires pour la reprendre aux républicains.
Donald Trump a convaincu davantage d’électeurs hispaniques que lors du précédent scrutin, montre un sondage de sortie des urnes réalisé par Edison Research : le républicain a remporté 45% des suffrages de cet électorat, moins que Kamala Harris (53%), mais treize points de pourcentage de plus qu’en 2020.
Il a également été privilégié par les Américains qui ont dit placer l’économie au premier rang de leurs préoccupations, nombre d’entre eux déplorant la hausse du coût de la vie et blâmant l’administration démocrate sortante.
Une campagne tendue, marquée par deux tentatives d’assassinat contre Trump. En amont de cet Election Day, Donald Trump a utilisé une rhétorique de plus en plus apocalyptique, tout en continuant d’alimenter – sans fondement – les doutes sur la fiabilité du
système électoral, comme il l’avait fait en 2020, à l’issue de sa défaite face à Joe Biden, qu’il n’a jamais reconnue.
Après une campagne tendue, marquée, notamment, par les deux tentatives d’assassinat à l’encontre de Donald Trump, dont une le 13 juillet à laquelle il a réchappé de quelques millimètres, et par l’abandon de Joe Biden de sa campagne de réélection, les électeurs américains étaient appelés à se prononcer entre deux visions diamétralement différentes pour le pays.
Et finalement c’est Trump qui a eu gain de cause.