
Depuis l’installation du Conseil présidentiel de transition (CPT), les regards se tournent surtout vers ses membres officiels. Mais dans l’ombre de cette instance, d’autres figures influentes occupent des fonctions stratégiques. Parmi elles, Marie Élisabeth Régine Joseph Haddad, actuelle Secrétaire générale du Palais national, dont le rôle exact suscite aujourd’hui des interrogations.
Peu présente dans les médias, Mme Haddad est pourtant considérée comme un maillon important de l’appareil administratif du Palais national. Sa fonction l’amène à interagir directement avec les membres du CPT, à superviser certains dossiers administratifs et à coordonner des décisions exécutives.
Si certains observateurs soulignent son expérience et sa connaissance des rouages institutionnels, d’autres s’interrogent sur l’étendue réelle de ses prérogatives et sur l’influence qu’elle pourrait exercer dans les choix stratégiques de la transition. Ces questionnements sont nourris par le fait que le poste de Secrétaire générale, bien qu’administratif, est souvent au cœur des échanges entre le pouvoir politique et l’administration centrale.
Pour l’heure, aucune enquête officielle ne remet en cause l’action de Mme Haddad. Toutefois, dans un contexte où la transparence et la confiance sont essentielles à la réussite de la transition, plusieurs voix appellent à clarifier les attributions précises et les marges de manœuvre de cette fonction au sein de la structure de gouvernance actuelle.
L’enjeu est de taille : déterminer le rôle concret de la Secrétaire générale dans les décisions du CPT permettrait de mieux comprendre la mécanique interne du pouvoir exécutif et de renforcer la perception de légitimité de l’institution aux yeux de la population.
CV