234 ans après Bois Caïman : Debout ou disparaître !

Dans la nuit du 14 août 1791, au Bois Caïman, nos ancêtres ont juré devant Dieu et devant l’Histoire qu’ils ne vivraient plus jamais à genoux. Ils ont brisé leurs chaînes au prix du sang, ont embrasé les plantations, ont défié les armées les plus puissantes de leur temps pour arracher la liberté.

Aujourd’hui, 234 ans plus tard, Haïti n’est plus sous le joug des colons français… mais les chaînes sont revenues, invisibles et perfides. Elles ne sont plus de fer, elles s’appellent corruption, dépendance étrangère, trahison des élites, gangs armés. Elles ligotent la nation dans la peur et l’humiliation.

La mémoire de Bois Caïman n’est pas un folklore pour touristes, c’est un appel au combat. Un peuple qui oublie son serment est un peuple prêt à redevenir esclave. Nous avons laissé les vautours de l’intérieur et de l’extérieur piller notre terre, écraser nos rêves, manipuler nos enfants. Et pendant que nous nous taisons, Haïti se vide de sa jeunesse, se vend morceau par morceau, s’enfonce dans la honte.

Nous n’avons plus le luxe d’attendre. Comme en 1791, le choix est clair : l’insurrection ou la disparition. Les insurgés de Bois Caïman n’ont pas attendu que l’on vienne les sauver ,ils se sont levés, torches à la main, cœurs enflammés, pour dire NON à l’ordre établi.

Aujourd’hui, c’est à nous de prêter un nouveau serment :

Ne plus tolérer les criminels qui terrorisent nos rues.

Balayer les traîtres qui vendent le pays aux plus offrants.

Reconstruire, de nos mains, une Haïti fière, libre et souveraine.

L’heure n’est pas aux discours, mais à l’organisation, à l’unité et à l’action. Car un peuple divisé est un peuple vaincu. Bois Caïman nous enseigne que la victoire ne se mendie pas elle se prend.

Alors, Haïti, souviens-toi de cette nuit sacrée. Et sache-le : si nous ne reprenons pas notre destin maintenant, il n’y aura plus de demain.

Debout ou disparaître !