Jamais dans l’histoire récente d’Haïti autant d’enfants n’avaient été contraints de fuir leur maison aux côtés de leurs parents en si peu de temps. Ils sont plus de 680 000 mineurs déplacés, illustrant une crise humanitaire où les plus vulnérables paient le prix fort des violences armées.
Ces enfants déplacés ne vont plus à l’école, ne reçoivent plus de soins réguliers et vivent dans des conditions précaires.
Les camps de fortune et les abris improvisés sont devenus leur quotidien, sans perspective claire de retour à la normale.
Le système éducatif est l’une des premières victimes de ce déplacement massif. La fermeture de centaines d’établissements a plongé des centaines de milliers d’élèves dans une déscolarisation forcée.
Derrière ces plus de 680 000 enfants, il y a des histoires de familles séparées, de vies bouleversées et de traumatismes profonds. Certains mineurs finissent enrôlés de force par des gangs, d’autres sont exposés à des violences sexuelles.
Selon l’Organisation des Nations unies, les 680 000 enfants déplacés d’Haïti doivent rester au cœur des priorités humanitaires, car protéger leur enfance, c’est protéger l’avenir du pays.
La Rédaction