Dans un contexte de crise politique persistante, les États-Unis ont récemment exigé la dissolution du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) pour tenter de résoudre les tensions qui minent l’exécutif. Selon plusieurs sources concordantes, cette requête fait suite à une décision controversée du CPT visant à révoquer le Premier ministre Garry Conille par le biais d’une résolution adoptée presque à l’unanimité.
Cette intervention des États-Unis marque un tournant dans le bras de fer qui oppose le CPT à la Primature, plongeant le pays dans une impasse politique. Face à cette situation tendue, le département d’État américain a rompu son silence en appelant à une intervention régionale. Washington a ainsi sollicité la Communauté des Caraïbes (Caricom) pour jouer un rôle de médiateur et contribuer à une résolution favorable de cette crise.
Les autorités américaines ont également exhorté la Caricom à prendre des mesures concrètes pour restaurer la stabilité institutionnelle. Elles ont, à cet égard, invité l’organisation à identifier un juge à la Cour de Cassation capable afin de devenir le président de transition. Cette initiative vise à combler le vide institutionnel actuel et à garantir un retour à la normalité politique dans le pays.
Cette demande des États-Unis reflète leur préoccupation face à la fragilité politique du pays, et leur volonté de voir la région retrouver une stabilité institutionnelle durable. Pour l’heure, la réaction du CPT et de la Caricom reste attendue, tandis que la situation politique continue d’évoluer. L’arrêté nommant le nouveau Premier ministre en remplacement de Garry Conille n’a pas encore été publié.