Aux premières heures de ce lundi 11 novembre, une attaque menée par des bandits armés a semé la terreur dans la localité de Vivi Mitchell. L’attaque, survenue aux alentours de 4 heures du matin, a entraîné le pillage et l’incendie de plusieurs maisons. Les assaillants, estimés à plusieurs dizaines, ont utilisé divers objets trouvés sur place, tels que des bureaux, des chaises et des réfrigérateurs, pour ériger des barricades, bloquant ainsi l’accès aux forces de l’ordre.
Une situation de terreur rapportée par les résidents
Parmi les témoins de cet événement, Hervé Saintilus, ancien secrétaire d’État et résident de la zone, a fait état de menaces proférées par les assaillants. Selon ses déclarations, des voix de jeunes hommes et femmes se faisaient entendre, lançant des menaces graves à l’encontre des habitants, amplifiant la panique au sein de la communauté.
Face à cette attaque, la Police nationale d’Haïti a déployé plusieurs patrouilles dans une tentative de neutraliser les malfrats et de reprendre le contrôle de la situation à Vivi Mitchell. Toutefois, la présence des barricades érigées par les bandits a entravé les efforts des forces de l’ordre, compliquant leur intervention.
Propagation de la violence à d’autres quartiers
Les violences ne se sont pas limitées à Vivi Mitchell. Des tirs sporadiques ont également été signalés dans d’autres zones sensibles, notamment à Tabarre, Croix-des-Bouquets, Bas de Delmas et Carrefour Drouillard. Cette vague de violence a provoqué une onde de choc à travers ces quartiers, forçant la fermeture de nombreuses entreprises et d’établissements scolaires.
Une population en proie à la peur
Les résidents de ces zones vivent dans la peur constante d’être les prochaines cibles de ces attaques. L’instabilité croissante dans la région met en lumière le besoin urgent de renforcement des mesures de sécurité pour protéger les citoyens et rétablir un climat de confiance.