
Fermé depuis près de dix-huit mois sous la pression constante des groupes armés, l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti ne rouvrira pas sur son site historique. Les autorités ont finalement choisi de transférer ses services pour échapper à l’emprise des gangs.
Cette relocalisation découle d’un protocole d’accord signé entre le ministère de l’Économie et des Finances et le ministère de la Santé publique et de la Population le mercredi 24 septembre 2025. L’objectif est de permettre une reprise des soins dans un espace plus sûr, loin des violences.
Le Premier ministre Alix a déclaré que ce projet vise à « redonner un nouveau souffle à la santé publique ». Il a insisté sur la nécessité de protéger les familles afin que personne ne soit privé de soins en raison de l’insécurité.
Cette décision illustre toutefois l’incapacité de l’État à rétablir l’ordre autour du plus grand hôpital du pays. Plutôt que de sécuriser les lieux, les responsables ont opté pour un déplacement des infrastructures.
Dans un contexte où la violence armée paralyse la capitale, la relocalisation est perçue comme une mesure de survie. Elle met en lumière la difficulté persistante du gouvernement à contenir les gangs et à protéger les institutions publiques.
La Rédaction
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