
Les autorités américaines ont annoncé des mesures visant à expulser un ressortissant haïtien accusé d’activités violentes et de soutien à des groupes criminels. Cette décision repose sur une évaluation du Département d’État concernant les risques que représente sa présence pour la politique étrangère des États-Unis.
Toutefois, dans la note de l’ambassade des États-Unis en Haïti publiée le 25 septembre, les autorités ne mentionnent aucun nom et ne donnent aucun indice sur la personne concernée. Cependant, cette mesure laisse entendre qu’elle pourrait viser tout Haïtien dont les actions menacent la stabilité en Haïti et aux États-Unis.
Le Département de la Sécurité intérieure a été mandaté pour entamer les procédures d’expulsion. L’individu visé aurait mené une campagne jugée préjudiciable à la stabilité régionale et aux intérêts américains.
La mesure s’appuie sur l’article 237(a)(4)(C) de la loi sur l’immigration et la nationalité (INA), qui autorise l’expulsion d’un étranger si le secrétaire d’État estime que sa présence pourrait avoir des conséquences graves sur la diplomatie américaine. Ce critère aurait été jugé rempli dans ce dossier.
Cette décision survient après l’arrestation de l’homme d’affaires haïtien Dimitri Vorbe, accusé de déstabiliser Haïti et d’entretenir des liens avec des groupes armés terrorisant la population. Des soupçons de participation à l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse ont également émergé.
Ce geste marque un durcissement de la position américaine face aux acteurs impliqués dans la crise haïtienne. Il s’inscrit dans une série d’actions visant à renforcer la sécurité nationale et à limiter l’influence des réseaux criminels.
L’administration Trump affirme, par cette décision, son engagement à soutenir la stabilité en Haïti tout en protégeant les intérêts du peuple américain.
La Rédaction
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