
Alors que le débat général touche à sa fin à New York, la situation en Haïti s’impose comme une priorité urgente. Plusieurs délégations ont souligné l’impératif de répondre à la crise humanitaire et sécuritaire qui frappe le pays.
Les chiffres communiqués par les Nations Unies illustrent l’ampleur du défi : sur les 900 millions de dollars requis pour financer la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti, seuls 9,2 % ont été effectivement mobilisés.
Ce déficit de financement compromet la capacité des forces déployées à remplir leur mandat. L’insécurité persistante à Port-au-Prince et dans les principales agglomérations continue de mettre en péril des millions de vies.
Des voix venues de la Caraïbe, notamment de Sainte-Lucie, ont appelé à un sursaut international. Elles ont rappelé que sans un engagement financier réel et rapide, Haïti risque de s’enliser dans une spirale de violence et de pauvreté.
À l’ONU, l’appel est sans équivoque : Haïti ne peut être abandonné. La communauté internationale est exhortée à transformer ses promesses en actions concrètes, afin d’offrir au peuple haïtien une perspective de stabilité et d’espoir.
La Rédaction
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