Le leader du parti Secteur Démocratique et Populaire (SDP) a dénoncé la façon dont le Conseil Présidentiel de Transition a révoqué le Premier ministre Garry Conille remplacé par Alix Didier Fils-Aimé sans aucune concertation. Intervenant à l’émission le Rendez-vous avec Volcy Assad le mardi 12 novembre 2024, celui qui se faisait appelé Avocat du peuple a une nouvelle plaidé en faveur de la mise à l’écart des 3 conseillers présidentiels impliqués dans le scandale de corruption de la BNC.
Le leader du Secteur Démocratique et Populaire (SDP), André Michel, a vivement critiqué la décision du Conseil Présidentiel de Transition de révoquer le Premier ministre Garry Conille. Ce dernier a été remplacé par Alix Didier Fils-Aimé, et ce, sans consultation préalable, selon les déclarations d’André Michel. Lors de son intervention à l’émission Le Rendez-vous animée par Volcy Assad, celui qui se présente comme “l’Avocat du peuple” a dénoncé cette révocation comme étant illégale.
André Michel a souligné que la décision de révoquer Garry Conille manquait de transparence et de respect des procédures démocratiques, ce qui met en lumière, selon lui, les dérives autoritaires du Conseil Présidentiel de Transition. Il a notamment insisté sur le fait que cette action unilatérale illustre une absence flagrante de concertation et de respect des institutions en place.
En outre, l’avocat et leader politique a profité de cette tribune pour réitérer ses appels à la mise à l’écart des trois conseillers présidentiels accusés d’être impliqués dans un scandale de corruption lié à la Banque Nationale de Crédit (BNC). Selon lui, ces conseillers devraient être démis de leurs fonctions afin de restaurer un climat de confiance au sein des institutions publiques. André Michel a fermement soutenu que ces actes de corruption sapent la crédibilité des autorités de transition et aggravent la crise de gouvernance que traverse le pays.
La nomination de Alix Didier Fils-Aimé, une dette honorée par le CPT
André Michel a profité de l’occasion pour faire une déclaration fracassante. En effet le membre influent de l’accord du 21 décembre a fait savoir que la nomination de Alix Didier Fils-Aimé en remplacement de Garry Conille ne s’agit ni plus ni moins d’une dette honorée par le conseil présidentiel de transition.
Sans donner trop de détails, il indique que ce choix au niveau de l’État n’est pas innocent et n’a rien d’un hasard. Il affirme que plusieurs membres du conseil sont touchés par cette dette d’où leur vote favorable. Il estime également que la révocation de Garry Conille est un coup de force politique du CPT.
Ces déclarations interviennent dans un contexte politique déjà tendu, où les décisions du Conseil Présidentiel de Transition sont de plus en plus contestées par divers acteurs de la société civile et de l’opposition politique. En s’attaquant à la fois à la légitimité de la révocation de Garry Conille et aux conseillers présidentiels corrompus, André Michel semble vouloir redorer son blason de défenseur des droits du peuple.