Laurent Saint-Cyr évoque les obstacles à la tenue des élections, critiquant ainsi la communauté internationale

Le président du Conseil présidentiel de transition, Laurent Saint-Cyr, a réagi aux critiques formulées par les États-Unis sur le retard des élections alors que la fin du mandat du CPT approche.

Il s’est exprimé, ce lundi 13 octobre, en particulier sur les déclarations du chargé d’affaires Henry Wooster, qui avait rappelé aux autorités haïtiennes que leur poste n’est pas à vie, selon Magik 9.

Saint-Cyr se montre conscient et reconnaît que le mandat du CPT est limité dans le temps. Selon Magik 9, il a précisé que l’accord signé prévoit une échéance fixée au 7 février 2026.

Il reconnaît que plusieurs objectifs n’ont pas été atteints durant cette période. Le président du CPT attribue ces échecs à des difficultés internes et à des engagements extérieurs non respectés.

Dans ces conditions, il a souligné que la communauté internationale n’a pas apporté le soutien promis à la Mission de Sécurité en Haïti pour rétablir la sécurité. Selon lui, ce déficit d’appui aurait compromis l’organisation d’élections crédibles.

Saint-Cyr estime que la responsabilité est partagée entre les acteurs haïtiens et les partenaires étrangers. Il appelle à une issue politique avant la fin du mandat pour éviter une aggravation de la crise.

La Rédaction

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