La diplomatie chinoise a dénoncé ce qu’elle considère comme une responsabilité directe des États-Unis dans la dégradation de la situation en Haïti. Pékin soutient que l’embargo sur les armes a aggravé la vulnérabilité des institutions haïtiennes face à la montée des gangs armés.
Selon les représentants chinois, la décision américaine d’imposer ces restrictions a affaibli la police nationale. Ils estiment que cette politique a favorisé la perte de contrôle des autorités sur une partie du territoire haïtien.
Les États-Unis rétorquent qu’ils œuvrent pour une solution durable et pacifique. Ils affirment que leurs mesures visent à freiner le trafic d’armes illégales plutôt qu’à entraver les efforts du gouvernement haïtien.
Ces échanges verbaux témoignent d’un climat diplomatique tendu entre les deux capitales. La rivalité sino-américaine s’étend désormais jusqu’à la gestion des crises dans les Caraïbes.
Haïti continue de subir les effets combinés de la violence, de la pauvreté et de la faiblesse institutionnelle. Les appels à une action internationale coordonnée se multiplient face à la gravité de la situation.
Pour Pékin, seule une coopération équilibrée entre grandes puissances pourrait ramener la stabilité dans la région. Washington, de son côté, maintient que ses initiatives s’inscrivent dans la défense des principes démocratiques et de la sécurité internationale.
La Rédaction
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