Les activités de la Direction Générale des Impôts (DGI) connaissent un ralentissement marqué en raison du climat d’insécurité. Son directeur général, Romuald Petit, a expliqué la gravité de la situation lors de son passage à l’émission Le Point de la Métropole cette semaine, dans un contexte où la violence des gangs paralyse le pays.
La collecte fiscale s’élève à 70 milliards de gourdes sur les 78 milliards attendus pour la période en cours. Cette baisse de performance montre comment la violence influence directement les revenus de l’État.
Les attaques et les déplacements forcés ont conduit à la délocalisation de 21 points de perception. Plusieurs entreprises touchées par l’insécurité persistante ont suspendu leurs activités, ce qui réduit la base contributive du pays.
Le directeur Petit garde toutefois une attitude positive en évoquant une possible amélioration des résultats à moyen terme. Il croit que la résilience de l’institution permettra de limiter les pertes.
Face à ces difficultés, la DGI maintient son fonctionnement avec des moyens limités. Les employés continuent d’assurer les services malgré les contraintes sécuritaires croissantes.
Le directeur appelle à un climat plus stable pour relancer les activités économiques et renforcer la mobilisation fiscale. Il affirme que l’objectif reste d’atteindre les prévisions de recettes malgré les conditions difficiles.
La Rédaction