Le CEP maintient le cap électoral au-delà du mandat du CPT, selon Gérald Gilles

Alors que le Conseil présidentiel de transition (CPT) s’apprête à quitter ses fonctions le 7 février, le Conseil électoral provisoire (CEP) affirme qu’il poursuivra le processus électoral sans interruption. C’est ce qu’a réitéré Louis Gérald Gilles, conseiller-président, lors d’une visite officielle au siège de l’institution.

Selon Gilles, le départ du CPT ne constitue en aucun cas un frein à la mise en œuvre du calendrier électoral. Il a souligné que les étapes prévues, notamment la distribution des documents électoraux et le déploiement logistique, sont déjà engagées.

Cette position rejoint celle exprimée par Jacques Desrosiers, président du CEP, qui a confirmé que les élections ne pourront pas se tenir avant février 2026, mais que les préparatifs se poursuivent activement.

La visite de Gilles a coïncidé avec le lancement officiel de la première phase de distribution de matériel électoral, marquant une avancée concrète dans le processus. Gilles souhaite montrer que sa présence peut rassurer les partenaires institutionnels et la population sur la stabilité du dispositif électoral, malgré une réputation entachée par un scandale de corruption.

Ces déclarations témoignent de la volonté du CEP d’assurer la continuité. Le conseiller-président insiste sur le fait que la transition politique ne doit pas compromettre les engagements pris envers l’électorat.

Pour Gilles, la transition ne s’arrête pas avec le départ du CPT : elle se prolonge à travers les organes électoraux et les nouvelles entités appelées à prendre le relais. Il estime que le pays connaîtra sans doute une autre transition, susceptible de gaspiller les fonds publics sans résultats concrets.

La Rédaction