
Le lancement à la Barbade d’un atelier stratégique de CARICOM IMPACS a mis en lumière l’implication d’Haïti dans les routes du trafic d’anguilles de verre. Les autorités régionales ont souligné que des réseaux transnationaux exploitent les faiblesses sécuritaires du pays pour développer ce commerce illicite.
Selon les responsables du programme, dans un communiqué en date du 20 novembre, Haïti figure parmi les points les plus actifs en matière de collecte et de transfert clandestin d’anguilles vers l’étranger. Les échanges ont rappelé que cette activité alimente des circuits criminels déjà présents sur le territoire haïtien.
Les organisateurs ont indiqué que la forte valeur marchande des anguilles attire des groupes structurés opérant notamment dans des zones côtières d’Haïti. Les discussions ont mis en évidence le fait que ces groupes tirent profit de l’absence de contrôles efficaces pour expédier la marchandise vers l’Amérique du Nord.
Les experts ont précisé que les lots collectés en Haïti, en Jamaïque et en République dominicaine peuvent atteindre plusieurs milliers de dollars le kilo avant leur exportation. Ils ont également expliqué que ces cargaisons rejoignent des plateformes logistiques aux États-Unis et au Canada avant d’être réexpédiées vers l’Asie.
L’objectif final du programme, d’après les responsables, est de soutenir les autorités haïtiennes dans l’identification des réseaux opérant dans le pays. Les sessions incluent des outils d’analyse financière permettant de repérer les revenus générés par ces activités illégales sur le territoire.
La Rédaction

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