
Le processus référendaire avait pourtant franchi une étape décisive, avec le dépôt du texte final le 28 août dernier. Pourtant, le projet a été brusquement interrompu, sans qu’aucun communiqué officiel ne vienne expliquer les raisons de cet abandon.
Depuis cette suspension, les autorités de transition concentrent désormais leur communication sur les préparatifs électoraux. Aucun signal n’a été donné quant à une éventuelle relance du processus constitutionnel.
Dans ce contexte, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a adressé une demande officielle au Conseil présidentiel de transition (CPT), réclamant un rapport détaillé sur l’utilisation des ressources allouées au référendum annulé. L’organisme insiste sur la nécessité d’une reddition de comptes claire et documentée.
Une correspondance datée du 20 novembre a été adressée à la secrétaire générale du CPT, Marie Elizabeth Régine Joseph Haddad. Le document exige des explications sur les 800 000 dollars américains et les 50 millions de gourdes transférés au Volontariat pour le Développement d’Haïti (VDH) pour les activités préparatoires.
Dans cette lettre signée par son représentant en Haïti, Xavier Michon, le PNUD fixe au 30 novembre la date limite pour la transmission des pièces justificatives. Cette échéance, selon des sources institutionnelles, reflète une préoccupation croissante face au manque de transparence.
À ce jour, aucune documentation officielle n’a été rendue publique. Des sources proches de l’exécutif confirment qu’aucun rapport n’a encore été soumis aux partenaires internationaux impliqués dans le financement du projet.
La Rédaction

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