
Les détenteurs de Green Card originaires de 19 pays classés comme sensibles, y compris Haïti, font désormais l’objet d’une vérification obligatoire renforcée. Le gouvernement américain place cette démarche au cœur de son dispositif sécuritaire après les récents événements survenus dans la capitale fédérale.
L’ordre donné aux services de citoyenneté et d’immigration implique de réexaminer chaque dossier lié à ces pays, sans exception. Les autorités exigent que le parcours, la provenance et les éléments documentaires de chaque résident soient réévalués.
Joseph Edlow, à la tête de l’USCIS, souligne que cette opération répond à la volonté de garantir un examen complet et rigoureux des résidents étrangers déjà établis aux États-Unis. Il précise que cette directive découle directement d’instructions présidentielles imposant une révision systématique de toutes les cartes vertes concernées.
La décision suit la fusillade qui a coûté la vie à deux membres de la Garde nationale à Washington, à laquelle était mêlé un immigrant afghan. Cet incident a poussé l’administration à renforcer ses mécanismes de contrôle en matière de sécurité intérieure.
Les nouvelles règles permettent aux agents d’intégrer les réalités propres à chaque pays dans leurs évaluations, notamment la qualité des systèmes d’identification nationaux. Ces éléments sont désormais considérés comme des facteurs négatifs importants dans l’analyse des dossiers.
La mise à jour des procédures s’inscrit dans l’application élargie de la proclamation présidentielle 10949, visant à restreindre l’accès de certains étrangers au territoire américain. Elle offre à l’USCIS un cadre élargi pour mesurer les risques potentiels liés à la sécurité publique et nationale.
Les autorités fédérales estiment que ce resserrement des critères répond à des écarts constatés dans le processus de filtrage au cours des dernières années. Elles assurent que les mesures adoptées sont destinées à prioriser les vérifications liées aux résidents permanents issus de pays à haut risque.
La liste des pays concernés comprend notamment l’Afghanistan, Cuba, la Somalie, la Libye, le Togo et Haïti. Au total, 19 États sont inclus dans ce dispositif, comme indiqué précédemment par l’USCIS lors de restrictions annoncées en juin dernier.
La Rédaction

Laisser un commentaire