
La demande d’une enquête complète sur les circonstances entourant la mort de Stephora Anne-Mircie Joseph a été réaffirmée par le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR). L’incident, survenu le 14 novembre à Santiago de los Caballeros, implique une élève haïtienne de 11 ans inscrite à une excursion scolaire.
La mort de l’écolière a provoqué des réactions dans les médias et au sein d’associations. Une initiative citoyenne a lancé une pétition exigeant justice ainsi qu’une meilleure protection des enfants d’origine haïtienne vivant en République dominicaine.
L’organisation aborde aussi la question de la discrimination rapportée par plusieurs témoins. Elle affirme que la fillette aurait été la cible d’insultes à caractère racial de la part de camarades dominicains.
Le GARR estime que ces incidents s’inscrivent dans un environnement où les migrants haïtiens sont régulièrement exposés à des attitudes hostiles. Il demande aux autorités dominicaines de condamner publiquement ces comportements et de renforcer la protection des enfants.
Parallèlement, le GARR fait savoir qu’il a formellement saisi le ministère haïtien des Affaires étrangères. Celui-ci est invité à suivre le dossier afin que les procédures judiciaires avancent dans un cadre clair et sans lenteur injustifiée.
L’organisme considère également que les retards dans la communication des informations aggravent la situation. Il cite l’exemple du communiqué tardif publié par l’établissement scolaire Da Vinci, intervenu deux semaines après les faits.
Le GARR affirme que les obligations de sécurité n’ont pas été remplies par l’école et par l’institution dominicaine qui recevait le groupe. Il rappelle que ces structures étaient chargées d’assurer en permanence la protection des élèves.
L’organisation insiste sur le caractère préoccupant des lacunes observées dans la supervision de l’activité. Elle évoque la présence d’une piscine destinée à accueillir des enfants, où l’accident s’est produit.
La Rédaction

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