Affaire Stephora : mesures coercitives et demande de caution de 50 millions de pesos

Une demande de caution de cinquante millions de pesos dominicains pour chacune des quatre accusées a été formulée par le ministère public. Elle s’inscrit dans le cadre des mesures coercitives liées à l’affaire de la fillette Stephora Anne-Mircie Joseph.

Les personnes interpellées sont quatre employées du centre éducatif Leonardo Da Vinci, issues de la direction administrative et des services de coordination. Leur arrestation fait suite au décès de l’élève haïtienne Stephora Anne-Mircie Joseph lors d’une sortie scolaire à Gurabo, Santiago.

Le parquet exige que la garantie financière soit assurée par une compagnie d’assurance agréée. Il sollicite également une interdiction de sortie du territoire sans autorisation préalable pour les accusées.

Parmi les autres mesures envisagées figurent l’obligation de comparution régulière devant les autorités judiciaires. Le port de bracelets électroniques est aussi prévu pour assurer le suivi des mises en cause.

Le ministère public retient la qualification d’homicide involontaire pour encadrer juridiquement les faits reprochés. Cette incrimination repose sur l’article 319 du Code pénal dominicain.

Le dossier inclut également des accusations d’abandon et de mauvais traitements envers mineurs. Ces faits sont visés par l’article 351-2 du Code pénal et les dispositions relatives aux droits des enfants et adolescents.

L’enquête est conduite sous la supervision de Wilson Camacho et d’Olga Diná Llaverías, responsables des unités spécialisées du ministère public. Les mesures demandées restent en vigueur dans l’attente de l’évolution de la procédure judiciaire.

La Rédaction

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