
La confirmation, le 10 décembre, d’un appui allemand de 6 millions de dollars à la Force multinationale de soutien à la sécurité (GSF) marque un tournant dans le soutien financier à Haïti. Cette contribution, annoncée par l’ambassadeur Ricklef Beutin sur son compte X, s’inscrit dans le cadre d’une réunion du Groupe de soutien à la GSF pour la sécurité en Haïti, tenue le 9 décembre à New York sous l’égide du Canada.
Parallèlement, la dimension militaire de la mission s’est élargie grâce aux engagements successifs de plusieurs pays. Ces annonces traduisent un basculement vers une force davantage axée sur des unités combattantes, capables de répondre aux groupes armés.
Le Kenya, déjà impliqué dans la mission précédente, a confirmé sa participation à la nouvelle structure afin d’assurer la transition complète entre les deux dispositifs. Cette continuité vise à maintenir une présence opérationnelle active aux côtés de la Police nationale d’Haïti.
Le Tchad a promis l’envoi de 1 500 soldats pour soutenir les opérations dans les zones sous forte pression des gangs. Cette contribution vient renforcer un bloc africain déjà très engagé dans l’effort international.
Le Bangladesh a également annoncé un contingent de 1 500 militaires destiné à renforcer les capacités d’intervention. Ces renforts, essentiellement composés de troupes, modifient sensiblement la configuration de la force internationale.
Le Sri Lanka participera aussi à cette montée en puissance avec l’envoi d’une unité de combat. Sa présence vise à apporter une expertise supplémentaire dans les opérations en milieu urbain.
Le Guatemala, déjà présent dans la mission antérieure, a doublé ses effectifs pour atteindre 600 membres. Cette décision répond à la volonté de soutenir davantage les opérations menées sur le terrain.
Enfin, l’Argentine contribuera à la dimension logistique en déployant des ingénieurs militaires chargés d’établir un hôpital opérationnel. Cette structure doit appuyer les forces engagées et améliorer la prise en charge des blessés lors des missions.
L’ensemble de ces contributions, cumulant plus de 3 500 militaires, s’ajoute au financement allemand destiné à la GSF. Ces engagements traduisent une intensification de l’appui international en faveur de la stabilisation du territoire haïtien.
La Rédaction

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