La force de suppression des gangs prévue en Haïti pourrait être composée de troupes d’au moins 18 pays

L’Organisation des États américains a confirmé que 18 pays se sont dits prêts à participer à une nouvelle force multinationale de sécurité en Haïti. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre les gangs armés qui contrôlent plusieurs zones du pays.

Le secrétaire général de l’OEA, Albert Ramdin, a indiqué que cette mission remplacera la force multinationale actuelle. Il a précisé que l’harmonisation des règles d’engagement explique la durée du processus de mise en place.

La future force devrait atteindre un effectif total de 5 500 soldats. Cette estimation s’inscrit dans un plan élaboré avec l’appui des États-Unis.

Un premier contingent d’environ 1 000 agents pourrait être déployé dès janvier 2026. L’objectif est d’atteindre la moitié des effectifs avant le 1er avril de la même année.

À cette date, un nouveau bureau des Nations unies doit entrer en fonction. Sa mission consistera à assurer le soutien logistique de la force, notamment en carburant et en équipements.

Parmi les pays déjà engagés, le Kenya a renforcé sa présence avec l’envoi de policiers supplémentaires début décembre. D’autres États africains et asiatiques ont également manifesté leur disponibilité.

Plusieurs pays d’Amérique latine figurent aussi parmi les contributeurs annoncés. Leur participation vise à élargir la composition géographique de la force.

Cette nouvelle mission disposera d’un mandat élargi par rapport à la précédente. Elle pourra conduire des opérations directes contre les gangs, en plus de l’appui aux forces haïtiennes.

La Rédaction

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