
L’ambassadeur de France en Haïti, Antoine Michon, a confirmé que le mandat du Conseil présidentiel de transition (CPT) prendra fin le 7 février 2026. Il a rappelé que cette échéance découle directement de l’accord du 3 avril 2023 et ne peut faire l’objet d’aucune prorogation.
Selon le diplomate français, le cadre juridique du CPT est clair et non renouvelable. Il a insisté sur l’obligation, pour les dirigeants haïtiens, de s’y conformer sans ambiguïté.
Installé depuis le 25 avril 2024, le CPT n’a pas atteint les objectifs qui lui avaient été assignés, notamment en matière de sécurité et d’organisation électorale. Cette situation a contribué à prolonger l’incertitude institutionnelle dans le pays.
Antoine Michon a toutefois précisé que toute décision concernant l’après-7 février 2026 relève exclusivement des acteurs politiques haïtiens. La France, a-t-il souligné, n’interviendra pas dans le choix d’un nouveau cadre politique.
L’ambassadeur a salué l’adoption du décret électoral le 1er décembre 2025, qualifiant cette avancée de signal positif. Il a néanmoins souligné la nécessité de publier rapidement un calendrier électoral.
La question sécuritaire demeure centrale pour la tenue d’élections crédibles, a averti le diplomate. Il a notamment souligné l’importance de libérer les routes nationales afin d’assurer la logistique électorale et la circulation des électeurs.
La Rédaction

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