Le 18 décembre 2025, le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé a annoncé l’installation de téléviseurs et de panneaux solaires dans chaque section communale pour la Coupe du monde 2026. Cette déclaration, faite sans un mot sur l’insécurité, a été perçue comme une humiliation nationale.
Alors que les familles fuient les balles et les enlèvements, le chef du gouvernement parle de « fierté » à regarder des matchs. Ce décalage brutal entre les priorités du peuple et celles de l’État est vécu comme un profond mépris.
À ses côtés, le ministre de l’Intérieur Antoine Rono Bien-Aimé a levé les bras, hilare, comme s’il célébrait une victoire. Ce geste, en pleine crise humanitaire, a renforcé le sentiment d’abandon.
Le Premier ministre a promis que dès janvier, son équipe recenserait les besoins en téléviseurs et en panneaux. Il a insisté sur l’importance de ne laisser « aucun Haïtien de côté », sauf ceux qui réclament la sécurité.
Pour beaucoup, cette annonce n’est pas seulement déplacée — elle est offensante.
À l’approche du 7 février, cette sortie est interprétée comme une tentative de diversion. Mais la population n’est pas dupe : ce n’est pas un écran qui effacera le mépris.
La Rédaction
Laisser un commentaire