Au moins 26 Haïtiens, dont deux mineurs, ont été hospitalisés d’urgence en République dominicaine après avoir présenté des symptômes graves d’empoisonnement. L’incident s’est produit le dimanche 1er décembre, et les victimes ont été admises à l’Hôpital Régional de Taïwan, situé à Azua, selon le quotidien dominicain Listín Diario.
Une intoxication grave aux organophosphorés
Les patients présentaient des signes alarmants d’intoxication, notamment des nausées, des vomissements, une salivation excessive et des contractions musculaires involontaires. Ces symptômes sont caractéristiques d’une exposition aux organophosphorés, des substances chimiques couramment utilisées dans les pesticides.
Le directeur de l’hôpital, Dr. Luis Edward Pérez, a confirmé que les patients avaient reçu un traitement immédiat comprenant l’administration d’atropine, une solution saline et un lavage gastrique. « Grâce à une intervention rapide, tous les patients sont désormais stables et sous observation médicale. Nous espérons pouvoir les libérer dans les 24 heures », a-t-il précisé.
Une enquête pour déterminer les causes
Les autorités dominicaines ont ouvert une enquête pour établir l’origine de l’empoisonnement et identifier la substance impliquée. Aucune information précise n’a pour l’instant été communiquée sur la manière dont les victimes ont été exposées aux organophosphorés.
En attendant les résultats de l’enquête, le personnel médical continue de surveiller l’état des patients pour assurer leur rétablissement complet.
Une situation préoccupante
Cet incident met en lumière les risques liés à l’exposition aux produits chimiques toxiques, particulièrement pour les populations vulnérables. La communauté haïtienne en République dominicaine, souvent confrontée à des conditions de vie précaires, reste l’une des plus exposées à ces dangers.
Les conclusions de l’enquête pourraient éclairer davantage sur les circonstances de cet empoisonnement et, espérons-le, aider à prévenir de tels drames à l’avenir.