Gué Verllien de Pitit Dessalines dément avoir signé un document exigeant la caducité du CPT

Le dirigeant du parti Pitit Dessalines se désolidarise d’une signature controversée et exige des clarifications


Une polémique secoue le paysage politique haïtien depuis quelques jours. Gué Verllien, dirigeant influent du parti Pitit Dessalines, a déclaré ce lundi 16 décembre sur les ondes de Radio Caraïbes qu’il n’a pas signé un document en circulation réclamant la caducité du Conseil Présidentiel. Il pointe du doigt une tierce personne ayant agi en son nom, une situation qui suscite des interrogations sur les coulisses politiques actuelles.

Depuis vendredi dernier, un document circule dans les milieux politiques haïtiens. Celui-ci exige la remise en question et la caducité du Conseil Présidentiel, la structure centrale dans la gouvernance de transition actuelle. La signature de plusieurs figures politiques, dont celle de Gué Verllien, y apparaît. Cependant, ce dernier a catégoriquement rejeté son implication, affirmant n’avoir jamais paraphé ledit document.

Lors de son intervention médiatique, Verllien a tenu à clarifier : « Je ferai ce que de droit. La personne qui a signé à ma place aura à répondre. » Des mots forts qui traduisent une volonté de se démarquer de cette initiative controversée.

Gué Verllien a également cité une conversation avec Claude Joseph, ancien Premier ministre et acteur politique majeur, qui lui aurait parlé de ce document. Toutefois, selon les propos rapportés par Verllien : « Je lui ai dit avant de le signer, je dois savoir ce qui est à l’intérieur dudit document, mais une tierce personne a signé à ma place, », a-t-il dénoncé.

Cette polémique s’inscrit dans un contexte politique tendu en Haïti. Depuis plusieurs mois, le Conseil Présidentiel est au cœur de nombreux débats et critiques. Certains acteurs politiques estiment que le Conseil peine à répondre aux attentes populaires en matière de gouvernance et de transition démocratique sans parler du scandale accablant de corruption qui indexe 3 conseillers présidentiels qui refusent catégoriquement de répondre de leurs actes par devant les instances judiciaires.

L’affaire du document controversé marque un nouvel épisode dans la vie politique tumultueuse d’Haïti. Alors que Gué Verllien rejette catégoriquement toute implication, cette polémique met en lumière les tensions et manœuvres qui traversent les sphères dirigeantes. À l’heure où le pays fait face à de nombreux défis, cette controverse soulève des questions fondamentales sur l’intégrité, la transparence et la coordination au sein des partis et mouvements politiques. Entre-temps, le peuple continue de payer les frais.

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