Jean Charles Moïse et la note du 13 décembre : André Michel rétablit les faits

Intervenant ce mardi 17 décembre 2024 à l’émission Le Rendez-vous avec Volcy Assad, André Michel, figure clé de l’Accord du 21 décembre, a tenu à dissiper les doutes entourant la position de Jean Charles Moïse sur la note du 13 décembre. Selon lui, le leader de Pitit Dessalines avait donné son accord par téléphone avant la signature du document. Une clarification qu’il espère voir confirmée par un communiqué officiel de Pitit Dessalines.

Face aux rumeurs véhiculées par certains cadres de Pitit Dessalines, André Michel persiste et signe : Jean Charles Moïse était bien impliqué dans le processus de validation.

« Jean Charles Moïse avait donné son feu vert pour la signature de la note. Il était en ligne avec nous. Tout le monde l’a entendu », affirme André Michel, précisant que l’ancien sénateur n’était pas en Haïti au moment des faits. Selon lui, cette conversation téléphonique a eu lieu en présence de plusieurs acteurs clés, notamment Sorel Jacinthe, Jonas Coffy, Pascal Adrien et Claude Joseph.

Il ajoute que c’est Claude Joseph qui avait initié l’appel, incluant un autre dirigeant de Pitit Dessalines. Après cet échange, la note avait été transmise aux représentants du parti pour signature.

Une signature contestée par Gué Verilien

Cependant, l’affaire prend un tournant lorsqu’un autre point clé de la controverse est abordé : la signature de Gué Verilien, cadre influent de Pitit Dessalines. La veille, celui-ci avait démenti toute implication, déclarant ne jamais avoir autorisé quiconque à signer en son nom. Pourtant, son nom figure bien parmi les signataires officiels du document.

André Michel éclaire ce point : « C’est Me Yves Bord qui a signé en lieu et place de Gué Verilien, conformément aux instructions données lors de l’appel téléphonique avec Jean Charles Moïse. Gué Verilien n’était pas en ligne au moment des échanges. »

Le parti Pitit Dessalines n’a pas encore publié de communiqué officiel sur cette affaire, laissant planer le doute sur la position de Jean Charles Moïse. André Michel invite le leader du parti à clarifier lui-même la situation : « J’aimerais bien entendre Jean Charles Moïse dire qu’il n’a pas donné son feu vert pour signer la note. »

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