Dans une note poignante publiée ce 16 février 2025, l’organisation Mouvman Fanm EDE a dénoncé avec force l’atrocité qui s’est déroulée à Kenscoff. Un crime d’une violence inouïe : un bébé innocent a été brûlé vif par des bandits, plongeant une famille entière dans un deuil insoutenable. Quelques jours plus tard, sa mère, anéantie par la douleur, a succombé.

Cet acte barbare, indicatif de l’effondrement sécuritaire en Haïti, a provoqué une onde de choc dans l’opinion publique. Le Mouvman Fanm EDE, dans sa déclaration, a pointé du doigt l’impunité persistante et l’inaction des autorités face à la montée alarmante de la violence.

Un appel à la justice et à l’action

L’organisation féministe refuse de se taire face à ces atrocités qui endeuillent quotidiennement les familles haïtiennes. Trop de crimes restent impunis, et l’absence de réponse adéquate de l’État ne fait qu’aggraver le sentiment d’insécurité généralisée.

Dans son communiqué, Mouvman Fanm EDE exige des actions concrètes pour garantir la sécurité des citoyens et mettre fin à cette spirale de violence. L’organisation appelle l’État à assumer ses responsabilités pour que chaque enfant puisse grandir en sécurité, chaque mère puisse vivre sans crainte, et chaque famille puisse espérer un avenir meilleur.

Ce drame s’inscrit dans un contexte plus large de détérioration des conditions sécuritaires en Haïti. Depuis plusieurs années, les actes de violence extrême se multiplient, avec des kidnappings, des massacres et des attaques ciblant les populations les plus vulnérables. La faiblesse des institutions étatiques, combinée à la prolifération des gangs, a transformé certaines zones du pays en territoires de non-droit.

Face à cette situation alarmante, la société civile et les organisations de défense des droits humains ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. Le Mouvman Fanm EDE conclut sa déclaration par un appel pressant à l’action. « L’horreur ne doit pas devenir la norme », martèle l’organisation, insistant sur la nécessité d’une réponse immédiate et efficace pour stopper cette vague de barbarie.