Le Parti politique EDE monte la pression, auprès du Conseil Présidentiel de transition et le gouvernement: « Le peuple a parlé, le CPT et le gouvernement doivent plier bagage .»

Dans une conférence de presse, tenu le mardi 15 Avril 2025, le parti politique Les Engagés pour le Développement (EDE) a salué la mobilisation massive du 1er mars dernier à Delmas, qui a réuni plusieurs milliers de citoyens dans une marche de protestation contre la situation d’insécurité, la faim et la mauvaise gouvernance. Pour les dirigeants du parti, cette manifestation marque un tournant décisif dans la résistance populaire.

Le parti politique Les Engagés pour le Développement (EDE) multiplie les mobilisations pour exiger le départ des neuf (9) du Coseil presidentiel de transition CPT et du gouvernement dirigé par Alix Didier Fils-Aimé. Lors d’une conférence de presse ce mardi, les responsables de la structure dénoncent un pouvoir “criminel“, “complice des gangs“, et appellent à maintenir la pression populaire pour obtenir un changement radical.

« Beaucoup doutaient de notre capacité à mobiliser, mais le peuple s’est levé. Il a montré qu’il est prêt à affronter les puissants », a déclaré Richelier Simonvil, secrétaire départemental de l’Ouest-1 du parti.

Depuis cette date, selon le secrétaire départemental de l’Ouest-1 du parti, la vague de protestation ne cesse de grossir. Des centaines de milliers de manifestants à travers le pays auraient déjà répondu à l’appel à la résistance contre ce qu’ils qualifient de régime « mafieux et corrompu ». Pour le parti, il n’est plus question de reculer. « C’est une mobilisation manch long. Nous irons jusqu’au bout pour renverser ce pouvoir criminel », a martelé M. Simonvil.

EDE dénonce le Conseil présidentiel de transition (CPT) qu’ils estiment incapable d’assurer la sécurité et de gouverner. Ils pointent du doigt une complicité manifeste entre certains membres de l’exécutif et les groupes armés. « Ce sont les mêmes qui livrent nos territoires aux bandits. Ce sont eux qui viennent de céder Mirbalais et Sodo sans sourciller », a accusé le secrétaire départemental.

Pour EDE, les discours de stigmatisation à l’encontre des brigades de vigilance populaire à Carrefour-Feuilles ou à Canapé-Vert ne sont qu’une stratégie pour discréditer la résistance. « Le CPT veut faire passer les résistants pour des bandits. Nous ne tomberons pas dans ce piège. Le peuple n’est pas dupe », a affirmé Simonvil.

Autre point dans cette conférence : le budget rectificatif récemment adopté par le gouvernement et qualifié de « budget de guerre ». Pour EDE, ce plan financier n’est qu’une manœuvre pour détourner des fonds publics au profit de proches du pouvoir.

« Le gouvernement n’a ni la volonté ni les moyens de faire la guerre aux gangs, parce qu’ils en sont les complices. Ce budget n’est qu’un prétexte pour enrichir leur cercle restreint pendant que le peuple meurt de faim », a déclaré le responsable du parti présent à la conférence.

EDE promet de poursuivre les mobilisations de manière pacifique, mais déterminée. Le parti encourage la population à maintenir la pression et à ne pas céder à la peur ni aux intimidations.

« Le peuple a parlé, le CPT doit partir. Le combat du peuple n’est pas perdu parce qu’il n’a pas encore été mené jusqu’au bout. Mais cette fois, nous irons jusqu’à la victoire », conclut Richelier Simonvil.

Le parti appelle à la sagesse du CPT pour éviter un « chaos inutile » et exige une transition réellement tournée vers la justice sociale, la sécurité publique et la souveraineté nationale.

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