
Le tribunal de première instance de Port-au-Prince a rejeté la requête en habeas corpus déposée en faveur de l’ancien directeur général de la Télévision nationale d’Haïti (TNH). Cette démarche visait à obtenir sa libération immédiate, alors qu’il est poursuivi pour corruption.
Le dossier a été confié au juge d’instruction Étienne Mercier, chargé de conduire l’enquête. Cette étape marque le début d’une instruction approfondie sur les faits reprochés.
Selon un rapport de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), plusieurs millions de gourdes auraient été détournées durant la gestion de Gamall Augustin à la tête de la TNH. L’organisme évoque des éléments probants d’abus de fonds publics.
Le même rapport indique que des équipements de la télévision nationale auraient été utilisés à des fins personnelles. Ces révélations accentuent la gravité des accusations qui pèsent sur l’ancien responsable.
Ce dossier relance le débat sur la corruption au sein des institutions publiques haïtiennes. Il soulève également la question de la capacité du système judiciaire à instruire efficacement les affaires impliquant des personnalités influentes.
La Rédaction
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