
La Caricom reprend contact avec les parties prenantes de l’accord du 3 avril. Un message leur a été adressé pour recueillir leurs réflexions sur la conjoncture.
Le document consulté par la presse reconnaît l’existence de nouveaux intervenants. Il fait référence aux nombreuses propositions visant à combler le vide institutionnel attendu.
L’organisation régionale avait joué un rôle moteur dans la création du Conseil présidentiel (CPT). L’échec de celui-ci est aussi son échec qu’elle refuse de reconnaître. Ce nouveau mécanisme devait déboucher sur des élections inclusives, toujours les mêmes objectifs ratés par le CPT.
La situation sécuritaire s’est détériorée depuis la mise en place du Conseil par la Caricom, qui revient encore en sauveur inutile. Les troubles persistants que devait résoudre le CPT ont compromis les objectifs initiaux.
Des voix s’élèvent pour exiger le départ du Conseil présidentiel. Des alternatives sont à l’étude pour éviter une rupture de gouvernance.
La Caricom n’a formulé aucune excuse publique pour l’échec du processus. Son initiative actuelle ne comporte aucun bilan explicite.
La Rédaction
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