Quelques heures seulement après son investiture, Donald Trump, désormais 47e président des États-Unis, a pris une décision retentissante : le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le décret officialisant ce retrait a été signé lundi 21 janvier dans l’après-midi, marquant ainsi l’une des premières grandes actions de son mandat.

Lors de l’annonce de sa décision, Donald Trump n’a pas mâché ses mots. Il a critiqué sévèrement l’OMS, déclarant que l’organisation « nous a escroqués ». Selon lui, les États-Unis, principaux contributeurs financiers de l’organisation, n’ont pas été traités équitablement, notamment en comparaison avec la Chine, son principal rival. Trump a dénoncé ce qu’il considère comme une iniquité flagrante dans les contributions et l’influence des pays au sein de l’OMS.

Un début de mandat marqué par une frénésie de décisions

Ce retrait s’inscrit dans une série d’actions rapides et controversées du nouveau président. Depuis son investiture, Donald Trump a signé plusieurs décrets, parmi lesquels la grâce d’individus impliqués dans l’assaut du Capitole et le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Selon des médias locaux, plus de deux cents décrets seraient potentiellement en préparation, certains suscitant déjà d’intenses débats.

Ce n’est pas la première fois que Donald Trump s’en prend à l’OMS. Lors de son précédent mandat (2017-2021), il avait vivement critiqué l’organisation pour sa gestion de la pandémie de COVID-19, qu’il jugeait inefficace et trop favorable à la Chine. Cette épidémie avait causé des dizaines de milliers de morts aux États-Unis, alimentant les tensions entre l’administration Trump et l’organisation internationale.

Pour l’instant, les responsables de l’OMS n’ont pas encore réagi à cette décision. Toutefois, le retrait des États-Unis, principaux contributeurs financiers de l’organisation, pourrait avoir des conséquences majeures sur son fonctionnement et sur la coopération internationale en matière de santé publique.