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L’administration Trump a annoncé la fin du Statut de protection temporaire (TPS) pour plus de 600 000 Vénézuéliens, plongeant ces migrants dans une profonde incertitude. Mis en place pour éviter leur expulsion vers un Venezuela en crise, ce programme avait été prolongé de 18 mois par l’ex-président Joe Biden. Mais désormais, cette protection touche à sa fin, et de nombreux migrants redoutent un retour forcé dans leur pays d’origine, où la situation humanitaire reste alarmante.

Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large de durcissement de la politique américaine envers Caracas. Les États-Unis ne reconnaissent pas la légitimité du gouvernement de Nicolás Maduro, récemment réélu pour un troisième mandat, et l’accusent de répression et de corruption. En parallèle, Washington a augmenté la récompense pour son arrestation à 25 millions de dollars, intensifiant ainsi la pression sur le régime vénézuélien dans l’espoir d’un changement politique.

Si cette approche vise à isoler Maduro, elle laisse surtout les migrants dans une situation critique. Nombre d’entre eux s’étaient installés aux États-Unis en espérant un avenir plus stable, et cette révocation du TPS constitue un choc.

Sans TPS, les Vénézuéliens résidant aux États-Unis risquent l’expulsion, à moins qu’une nouvelle solution législative ne leur soit accordée. Certains pourraient solliciter l’asile politique, mais les délais et restrictions rendent cette option incertaine. D’autres espèrent une mobilisation politique et sociale pour rétablir leur statut ou obtenir une régularisation.

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