La Police nationale d’Haïti (PNH) mène ce samedi 1er mars 2025, une opération d’envergure dans le fief du puissant chef de gang Jimmy Chérisier, alias Barbecue, figure de proue du groupe criminel Viv Ansanm. Cette intervention s’inscrit dans une offensive plus large du gouvernement contre l’insécurité, marquée par la création récente d’un Task Force conjoint entre la Primature et le Conseil Présidentiel de Transition (CPT).
D’après les informations disponibles, l’intervention en cours au Bas-Delmas a déjà permis de neutraliser plusieurs criminels. Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a confirmé cette action sur son compte X, déclarant que la force spéciale récemment mise en place est en pleine mission. Il a également réaffirmé la détermination des autorités à restaurer l’ordre en Haïti, concluant son message par : « Nou pap pèdi lafwa ».
Selon des sources concordantes, le porte-parole de la coalition criminelle “Viv Ansanm“, Barbecue aurait été gravement blessé au cours des affrontements. Aucune confirmation officielle n’a été donnée sur son état de santé ou sur une éventuelle blessure par balles.
Le gouvernement semble vouloir marquer un tournant dans la lutte contre les gangs, après des mois de violences ayant paralysé plusieurs régions du pays. Dans un communiqué, la Primature a souligné l’engagement total des forces de l’ordre pour rétablir la paix et protéger la population. Une permanence a été décrétée, et des mesures renforcées sont en place pour éviter tout regain de violence en représailles aux actions en cours.
Cette offensive contre les groupes armés se veut un signal fort. Toutefois, des fuites d’informations préoccupantes ont été signalées sur des plateformes en ligne, où des échanges entre agents déployés circuleraient. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la confidentialité et la sécurité des opérations, laissant planer le doute sur d’éventuelles complicités internes.
Alors que la situation demeure tendue, cette nouvelle approche du gouvernement pourrait marquer le début d’une riposte plus coordonnée contre l’expansion des gangs en Haïti. La question demeure : cette Task Force parviendra-t-elle à démanteler durablement les réseaux criminels et à restaurer la souveraineté de l’État sur l’ensemble du territoire ?
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