
Face à l’escalade de la violence orchestrée par les gangs en Haïti, l’Ouganda a exprimé sa volonté de rejoindre la Mission Multinationale de soutien à la sécurité (MMSS) pour rétablir l’ordre dans le pays. Le général Muhoozi Kainerugaba, chef des forces armées ougandaises, a annoncé que l’armée ougandaise (UPDF) est prête à intervenir dès réception d’une invitation officielle des Nations Unies ou des États-Unis.
Cette proposition survient alors que la MMSS, actuellement dirigée par le Kenya, fait face à des défis majeurs, notamment un sous-effectif et un manque de financement. Initialement prévue pour déployer 2 500 agents, la mission n’en compte actuellement qu’environ 400, tous originaires du Kenya. Cette insuffisance de ressources compromet l’efficacité des opérations sur le terrain, où les gangs continuent de renforcer leur emprise.
La situation sécuritaire en Haïti est alarmante. Les gangs contrôlent une grande partie de la capitale, Port-au-Prince, rendant les rues dangereuses et plongeant la population dans le désespoir. Depuis le début de l’année, la violence a causé des milliers de morts et contraint des centaines de milliers de personnes à fuir leurs foyers.
L’offre de l’Ouganda pourrait apporter un soutien crucial aux efforts internationaux visant à stabiliser Haïti. Cependant, la réussite de cette initiative dépendra de la mobilisation de ressources adéquates et d’une coordination efficace entre les forces déployées et les autorités haïtiennes.
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