
Selon l’organisation des Femmes pour un Lendemain Meilleur (OFLM), l’évolution d’une société repose sur sa capacité à garantir à chaque individu l’exercice plein et entier de ses droits fondamentaux. L’organisation estime qu’il est désormais établi que l’égalité entre les sexes constitue un levier déterminant du progrès, de la paix et du développement durable. Cependant, force est de constater que la réalité demeure éloignée de cet idéal. Les inégalités de genre persistent, entravant le plein exercice des droits des femmes et compromettant l’émergence d’une société équitable et inclusive.
Dans ce contexte, l’OFLM croit qu’il est impératif de replacer les droits des femmes au cœur des priorités nationales et internationales. Loin d’être une question secondaire, l’émancipation des femmes est une exigence qui conditionne la consolidation des institutions démocratiques, la cohésion sociale et la prospérité économique.
L’urgence de réformes structurelles pour une égalité effective
Selon l’OFLM, les mécanismes de domination masculine continuent d’exercer une influence prépondérante sur l’organisation sociale et institutionnelle. En Haïti, les femmes rencontrent des obstacles systémiques qui limitent leur accès aux postes de pouvoir et leur participation aux décisions stratégiques. Cette situation est d’autant plus préoccupante que, sur le plan mondial, seuls six pays assurent une égalité totale entre les hommes et les femmes en matière de droits professionnels. Ce constat interroge sur l’état d’avancement des réformes en Haïti et sur la nécessité d’adopter des mesures structurelles garantissant l’équité.
Du coup, il est fondamental d’initier des politiques publiques ambitieuses visant à renforcer la représentation féminine dans les sphères décisionnelles. Loin d’être une simple revendication, cette exigence repose sur des arguments factuels démontrant que la participation des femmes à la gouvernance améliore significativement la qualité des décisions prises, favorisant ainsi une gestion plus efficiente des ressources et une meilleure inclusion des préoccupations sociétales.
Consolidation des acquis et nécessité d’une mobilisation collective
Bien que des avancées notables aient été enregistrées ces dernières décennies, elles restent insuffisantes pour garantir une égalité effective et pérenne. L’heure n’est plus à la simple reconnaissance des droits des femmes, mais à l’adoption de mesures coercitives visant à assurer leur respect et leur application. La lutte contre les discriminations, les violences et les inégalités requiert une mobilisation active et une volonté politique sans faille.
Le maintien du statu quo n’est plus acceptable. Il est impératif de rompre avec les inerties institutionnelles et les résistances culturelles qui entravent l’émancipation des femmes. La structure féminine souligne l’importance d’une approche inclusive impliquant l’ensemble des acteurs sociaux dans la promotion de l’égalité.
Une responsabilité partagée pour un avenir équitable
L’année 2025 marque une étape décisive dans l’engagement pour l’égalité des genres. Il est impératif de renforcer les initiatives en faveur de l’éducation, de l’autonomisation économique et de l’insertion sociale des femmes. À cet effet, l’Organisation (OFLM) réaffirme son engagement en faveur de la défense des droits des femmes et de la promotion de leur leadership.
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, il convient de rendre un hommage solennel aux femmes qui, par leur résilience et leur détermination, contribuent au développement de la nation. Il est tout aussi fondamental de manifester une solidarité active envers celles qui sont victimes de violences, de précarité et d’exclusion sociale.
L’OFLM appelle ainsi l’ensemble des parties prenantes – pouvoirs publics, secteur privé, organisations de la société civile et citoyens – à unir leurs efforts pour instaurer un cadre propice à l’épanouissement des femmes et à leur participation active au développement du pays.