Il évolue une situation alarmante en Haïti, marquée par une insécurité croissante qui semble hors de contrôle. Malgré les efforts et le soutien international, les gangs armés continuent d’étendre leur emprise, en contrôlant de plus en plus de zones de la région métropolitaine de Port-au-Prince notamment Tabarre, Delmas, et Solino. Cette crise met en évidence l’échec des autorités, notamment le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le gouvernement de Garry Conille, face à l’ampleur de la violence qui ravage le pays. Kay pa kay, katye pa katye la liste des territoires perdus se rallonge.
Les autorités haïtiennes, bien que conscientes de l’urgence, semblent démunies et même impuissantes face à l’insécurité et la terreur des gangs. Le gouvernement cherche à obtenir un soutien supplémentaire de l’ONU pour transformer l’actuelle mission multinationale en une mission de maintien de la paix, mais cette demande risque d’être bloquée par les membres influents du Conseil de sécurité, notamment la Chine et la Russie.
Alors que Haïti poursuit sa descente effrénée aux enfers. Les gangs ne cessent d’élargir leurs tentacules, ils cherchent à tout prix de déstabiliser le pays en renforçant notamment leur activités criminelles. La population est aux abois alors que l’État est aux abonnés absents.
Depuis plusieurs jours, l’inquiétude monte d’un cran. Les habitants de plusieurs régions sont exposés à des violences de plus en plus brutales, des déplacements forcés, des décès dus aux balles perdues et des incendies criminels. Cependant, en dépit des déclarations du Premier ministre Garry Conille affirmant la détermination à récupérer le pays “Kay pa kay, katye pa katye”, l’état semble avoir perdu son monopole de la violence légitime, élément crucial pour la sécurité et la stabilité d’une nation.
La crise sécuritaire en Haïti appelle à une réflexion sur l’efficacité des moyens mis en œuvre, ainsi qu’à une stratégie plus robuste et efficace pour restaurer un semblant d’ordre dans le pays.
Alors que le gouvernement peine à trouver la bonne formule les gangs ne comptent pas chômer ils agissent en toue impunité sous l’œil impuissant des autorités. Martissant, Canaan, Croix-des-Bouquets, Gressier, Cité-Soleil, Tabarre, Torcel, Solino, Bas-Delmas, Nazon, Archahaie, Pont-Sondé, suivant… À qui le tour?