Scandale BNC : le clan de Emmanuel Vertilaire tente de corrompre également la justice, selon Pierre Espérance

Révélations fracassantes dans l’affaire du scandale de la BNC. À l’émission le Rendez-vous avec Volcy Assad ce mardi 29 octobre 2024, le directeur exécutif du RNDDH Pierre Espérance a dénoncé les agissements du clan du conseiller président Emmanuel Vertilaire qui tenterait d’ instrumentaliser la justice. Une somme aurait été confiée à un juge d’instruction pour se charger de l’affaire et éviter des poursuites judiciaires au conseiller président épinglé pourtant jusqu’au cou par le rapport de l’ULCC.

Horrible stupeur! La Corruption semble continuer son petit bonhomme de chemin malgré les efforts de l’ULCC. Le défenseur de droits humains, Pierre Espérance a fait des révélations choquantes dans le cadre de l’enquête relative au dossier de la BNC.

Le titulaire du RNDDH a en effet, indexé principalement le conseiller présidentiel Emmanuel Vertilaire qui chercherait par tous les moyens à étouffer l’affaire ou faciliter une ordonnance qui lui soit favorable. Pierre Espérance accuse sans langue de bois, l’avocat du membre de l’exécutif à savoir Guerby Blaise d’avoir donné un pot-de-vin à un juge afin de fausser l’enquête.

Intervenant dans la presse, Me Blaise avait effectivement annoncé que son client Emmanuel Vertilaire ne compte pas se rendre au carré du juge d’instruction chargé de l’enquête en raison de son statut de président et de son immunité.

Et là encore Pierre Espérance rejette d’un revers de main cet argument qui ne tient pas la route tout en rappelant que les 3 conseillers présidentiels impliqués dans l’affaire ont renoncé eux-mêmes à leur immunité, pour s’être rendus à l’ULCC lors de l’éclatement du scandale alors qu’aucune invitation n’avait encore été lancée.

M. Espérance dénonce donc une nouvelle tentative de corruption qui vise cette fois l’appareil judiciaire. “Un juge qui était pressenti pour enquêter sur le dossier a déjà été soudoyé par le clan Vertilaire”, a fait savoir M. Espérance. L’activiste en droits humains fait remarquer c’est pour cela que les présumés corrompus sont réticents quant à leur audition par le juge d’instruction Benjamin Félismé.

Sans accuser directement les 2 autres membres du CPT épinglés dans l’affaire, Pierre Espérance invite les autorités judiciaires à prendre toutes les dispositions pour traîner tous les conseillers présidentiels soupçonnés devant la justice pour répondre de leurs actes.

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