Intervenant au micro du journaliste Volcy Assad le mercredi 29 octobre 2024, le directeur exécutif du RNDDH Pierre Espérance a fustigé le comportement des membres du CPT qui n’ont toujours pris aucune disposition pour écarter définitivement les présumés corrupteurs et corrompus. Il a montré la nécessité que les 3 conseillers présidentiels impliqués dans le scandale de la BNC cessent d’engager l’État alors qu’ils sont confrontés à des poursuites judiciaires.
Pierre Espérance a critiqué vertement le comportement des autres membres du conseil présidentiel qui continuent de siéger avec les 3 conseillers présumés corrompus comme si de rien n’était. Il a souligné que Smith Augustin, Louis Gérald Gilles et Emmanuel Vertilaire devaient être écartés du CPT dès la publication du rapport de l’ULCC.
Le défenseur de droits humains a expliqué que la présence des conseillers soupçonnés fragilise tout le processus de la transition et polluent l’atmosphère de travail non seulement de la présidence mais aussi et surtout de tout l’exécutif. M. Espérance croit fermement que les conseillers impliqués dans le scandale ne doivent en aucune façon participer à un éventuel remaniement ministériel.
Ils doivent cesser d’engager l’État a fustigé l’activiste en droits humains qui déplore qu’aucune disposition n’ait été adoptée pour écarter les présumés corrupteurs. Une décision selon Espérance, nécessaire pour que le CPT puisse regagner la confiance de la population et renforcer la légitimité du conseil.
Pierre Espérance va plus loin pour souligner que le conseil constitué de 7 membres votants dont les 3 soupçonnés ne peuvent pas révoquer le Premier ministre où le cas échéant, l’acte de révocation ne devrait avoir aucun effet s’il a été signé par les 3 conseillers impliqués dans le scandale.
Le titulaire du RNDDH estime que le conseil des ministres ne devraient accepter de siéger avec les conseillers impliqués dans le scandale de la BNC. Il croit que le Premier ministre Garry Conille et les autres membres du gouvernement ont le droit d’exiger le retrait des 3 conseillers pour participer aux réunions formelles de l’exécutif.
Pour la survie du CPT, Pierre Espérance préconise un conseil présidentiel réduit à 4 membres pour la poursuite de la transition et surtout pour engager avec force de droit l’État, en attendant la désignation de 3 nouveaux conseillers présidentiels en remplacement de Smith Augustin, Louis Gérald Gilles et Emmanuel Vertilaire.