Le Ministère des Affaires Etrangères et des Cultes (MAEC) a annoncé, dans une note publiée le jeudi 5 juin, qu’il intensifierait ses efforts diplomatiques pour limiter les conséquences des restrictions migratoires imposées par Washington. Il affirme mener des discussions pour obtenir des assouplissements auprès des autorités américaines, mais aucune avancée concrète n’a encore été signalée.
À compter du 9 juin, ces restrictions s’appliqueront à douze pays, dont Haïti, limitant considérablement l’entrée des ressortissants concernés sur le territoire américain.
Seuls les résidents permanents légaux, les détenteurs de visas valides délivrés avant cette date ainsi que certaines catégories spéciales pourront y accéder.
Face aux inquiétudes croissantes, notamment parmi les familles séparées et les étudiants en attente de départ, le MAEC promet d’explorer d’autres alternatives afin d’atténuer l’impact social et économique de cette mesure.
Le ministère met en avant l’importance d’un dialogue renforcé avec les États-Unis et rappelle l’engagement d’Haïti dans la coopération migratoire bilatérale.
Cependant, alors que la décision américaine approche de son application, les autorités haïtiennes peinent à proposer une réponse coordonnée et proactive. La réactivité diplomatique du MAEC reste limitée et l’absence d’une stratégie claire accentue l’incertitude pour les citoyens concernés.
À quelques jours de l’entrée en vigueur de ces restrictions, les attentes restent élevées, mais les perspectives d’un allègement immédiat demeurent incertaines.
La Rédaction