
Le président Luis Abinader et ses prédécesseurs, Hipólito Mejía, Leonel Fernández et Danilo Medina, ont uni leurs forces pour solliciter une intervention renforcée des Nations Unies en Haïti. À travers des correspondances officielles adressées aux puissances membres du Conseil de sécurité, ils exhortent ces États à soutenir la proposition d’António Guterres visant à transformer la Mission Multinationale de Sécurité en une mission hybride sous supervision directe de l’ONU.
Le gouvernement dominicain alerte sur la détérioration rapide de la situation sécuritaire en Haïti et insiste sur la nécessité d’une structure internationale plus adaptée pour contenir la montée en puissance des factions armées. Les lettres envoyées aux dirigeants des États influents du Conseil de sécurité appellent à une action diplomatique immédiate.
Selon Homero Figueroa, cette initiative marque un tournant dans la politique étrangère dominicaine : “Ce n’est pas seulement une question de solidarité, mais un impératif régional. L’effondrement d’Haïti affecterait gravement l’équilibre géopolitique des Caraïbes.”
La communication officielle met en avant le risque accru de propagation du crime organisé à l’échelle transnationale. La République Dominicaine craint un effet domino sur la sécurité régionale et plaide pour une intervention avant que la situation ne devienne irrémédiable.
Face à ces préoccupations, Abinader et ses prédécesseurs insistent sur l’importance d’adopter rapidement une résolution au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Ils soulignent que la prolongation du statu quo risquerait d’aggraver la crise et compromettrait les efforts de stabilisation en cours.
Le gouvernement dominicain appelle à une mobilisation coordonnée en faveur d’une solution durable et réitère son engagement à travailler main dans la main avec les nations désireuses de soutenir le peuple haïtien dans sa quête de souveraineté et de reconstruction institutionnelle.
La Rédaction