
Amnesty International a réagi avec indignation à la nouvelle interdiction de voyage imposée par le président Donald Trump, qualifiant la mesure de « discriminatoire, raciste et cruelle ». Cette décision, qui concerne 18 pays, dont Haïti, cible principalement des nations à majorité musulmane et africaine, excluant ainsi des milliers de personnes cherchant à fuir la guerre et les persécutions.
Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a condamné cette interdiction, qu’elle considère comme une violation du droit international et un acte de discrimination fondé sur l’origine et la religion des individus concernés. Selon elle, ce décret renforce des stéréotypes dangereux et légitime la haine envers certaines communautés.
L’organisation souligne que cette mesure aggravera les souffrances des personnes en quête d’asile aux États-Unis. En restreignant l’accès aux réfugiés, elle empêche des familles de se réunir et prive des individus de leur droit fondamental à la protection.
Amnesty International met également en garde contre les conséquences sociales et politiques de ce décret, affirmant qu’il attise la xénophobie et fragilise le principe de solidarité internationale.
L’organisation de défense des droits humains appelle la communauté internationale et les acteurs politiques américains à s’opposer fermement à cette interdiction et à exiger son annulation. Plusieurs recours juridiques pourraient être déposés pour contester la légalité du décret.
Malgré cette vague de contestation, l’administration Trump reste déterminée à appliquer cette interdiction. Amnesty International promet toutefois de poursuivre son combat pour les droits des migrants et des réfugiés.
La Rédaction