Dans un tweet récent, Leslie Voltaire, membre du Conseil présidentiel de transition (CPT), a exprimé une opposition ferme à l’idée de négocier avec les groupes armés qui terrorisent Haïti. Alors que le nouveau Secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Albert Ramdin, appelle à une solution politique impliquant un dialogue, Voltaire rejette catégoriquement cette approche.
“Haïti ne saurait envisager de dialogue avec des terroristes,” affirme Voltaire, rappelant que chaque jour, des policiers et des soldats perdent la vie, laissant derrière eux des familles brisées. Il insiste sur le fait qu’on ne peut construire la paix en pactisant avec ceux qui sèment la terreur dans le pays.
De son côté, Albert Ramdin reconnaît la gravité de la crise et plaide pour une solution qui dépasse la seule approche militaire. Il préconise un renforcement des institutions et une coordination régionale pour répondre à l’insécurité qui menace la stabilité du pays.
Selon Voltaire, Haïti doit se reconstruire sur des bases solides, avec des institutions fortes et une justice efficace, excluant toute forme de compromis avec les gangs. Cette position traduit une divergence notable entre l’approche défendue par l’OEA et celle de l’ancien président du CPT.
Alors que la pression internationale augmente et que la violence continue de ravager le pays, la question du dialogue avec les groupes armés reste un point de friction majeur. Voltaire, à travers son tweet, refuse toute concession face aux criminels.
La Rédaction