
Le 23 juin 2025, dans un tweet au ton grave, Dr. Frinel Joseph a dressé un constat accablant de l’impasse politique actuelle. Il évoque une “guerre larvée, stérile et délétère” entre les membres du Conseil présidentiel, dénonçant les divisions internes, les intérêts partisans, et la course effrénée aux postes consulaires et aux ressources du Trésor public.
Mais derrière ce cri d’alarme, une contradiction persiste : malgré sa dénonciation claire de cette logique de pouvoir, Frinel Joseph continue d’occuper son siège.
Nombreux sont ceux qui y voient un signe de résignation, voire de compromis. S’il déplore l’effondrement institutionnel, il n’est pas prêt à quitter une position qui lui assure toujours visibilité et privilèges.
Cette ambivalence jette une lumière crue sur les dynamiques internes du Conseil. Alors que le peuple attend des ruptures courageuses, beaucoup s’interrogent : Frinel alerte-t-il vraiment par devoir patriotique, ou tente-t-il de préserver son image tout en restant ancré dans un système qu’il critique ?
Selon plusieurs observateurs, son message traduit un ras-le-bol face à des querelles de pouvoir autour de nominations consulaires, de luttes d’influence pour accéder à des fonds publics, et d’un opportunisme grandissant au sein même de l’équipe censée incarner la transition.
En évoquant des “passions éphémères” et des “rivalités partisanes”, Frinel souligne son malaise face à une quête du pouvoir qui relègue le bien commun au second plan. Pour lui, chaque fracture actuelle n’est qu’un prélude aux tensions futures.
La Rédaction