
Dans une lettre datée du 24 juin 2025, adressée à leurs collègues Smith Augustin, Louis Gérald Gilles et Emmanuel Vertilaire, les conseillers-présidents Fritz Alphonse Jean, Leslie Voltaire, Edgard Leblanc Fils et Friné Joseph insistent sur l’urgence de tenir un Conseil des Ministres afin de statuer sur le nouveau projet de Code pénal. Cette correspondance intervient après que les trois premiers nommés ont boycotté la dernière réunion, invoquant un prétendu non-respect du quorum.
Les signataires regrettent cette absence qu’ils considèrent comme un obstacle au fonctionnement régulier de l’institution. Ils rappellent que les différends doivent être tranchés dans les formes prévues, soit par le dialogue, soit par des mécanismes démocratiques de délibération, et non par une politique du siège vide.
La lettre met en avant la nécessité de doter le pays d’un Code pénal modernisé, capable de répondre aux réalités actuelles telles que le terrorisme, la corruption ou la criminalité organisée. Ils soulignent que ce texte, attendu depuis des décennies, constitue une réponse structurée aux attentes pressantes de la population en matière de justice et de sécurité.
En appelant à la reprise rapide des travaux du Conseil des Ministres, les auteurs de la lettre exhortent les membres absents à faire primer l’intérêt national sur les tensions internes. Ils insistent sur la responsabilité historique collective du Conseil dans ce moment charnière de la transition politique en Haïti.
La Rédaction