
La question du « décret référendaire » est présentée comme une priorité absolue à inscrire à l’ordre du jour du prochain Conseil des ministres en Haïti.
Dans une lettre datée du 24 juin 2025, adressée au coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, les conseillers-présidents Smith Augustin, Louis Gérald Gilles et Emmanuel Vertilaire ont réaffirmé la nécessité de faire figurer ce décret parmi les points majeurs à discuter.
Considéré comme un « prélude nécessaire à l’organisation d’élections libres, inclusives et crédibles », ce texte est au cœur des revendications de ces trois signataires. Ceux-ci insistent sur l’urgence de la conjoncture et préviennent : « Le temps presse. Le pays ne peut plus se contenter de promesses ni d’atermoiements. »
L’inscription de ce décret, aux côtés de ceux modifiant le Code pénal et le Code de procédure pénale, est jugée essentielle pour répondre aux attentes de la population en matière de sécurité, de stabilité et de dignité. Il est à noter que ces trois conseillers sont actuellement cités dans un scandale de corruption, ce qui jette une ombre sur la portée de leur engagement.
Les signataires affirment leur « entière disponibilité » pour participer à cette séance gouvernementale, tout en appelant à ce que les discussions futures soient « guidées par le respect mutuel, l’écoute réciproque et l’efficacité institutionnelle ».
Ils suggèrent par ailleurs que les expériences de leadership de leurs prédécesseurs à la coordination du CPT, en particulier Messieurs Edgard Leblanc Fils et Leslie Voltaire, « puissent servir de référence précieuse pour préserver l’équilibre, le dialogue et la collégialité au sein de notre instance ».
La Rédaction